Cher Michel,

L’important, c’est la question

Te voilà rendu à une étape déjà franchie par plusieurs de tes contemporains : la retraite. Au-delà du professionnalisme absolu avec lequel tu as exercé tes fonctions pour le plus grand bien de la Formation continue et du Cégep Marie-Victorin, je retiens de toi ton humanisme courtois et exigeant, amenant tes collègues à remettre en question leurs pratiques et leurs choix andragogiques.

Tes questions étaient pertinentes, et parfois pointues, et tu ne nous offrais pas de réponses toutes faites, ni encore moins ne nous les imposais, ce qui est à ton grand honneur.

Cette propension à la question trouve un écho, du moins je le crois, dans les autres sphères de ton activité, en tant qu’écrivain, commentateur, citoyen, ainsi que dans ta vie personnelle.

L’exercice du droit de questionner, que dis-je du devoir de questionner, dans le refus des réponses préparées d’avance ou convenues, tu l’auras poussé au niveau du grand art.

Merci, et bonne route!

Luc Barsalou